Mélanie Tellier
24 mars 2017
Alexander MacLeod
22 mars 2017
parallax background

SARA

Tilley

Photographie par Heather Crosby

 

S ara Tilley est l’auteur de deux romans. Écorchée a remporté le prix du premier roman Percy Janes et le prix Fresh Fish décerné à un auteur de la relève. Ce livre fut aussi présélectionné pour le prix de la fiction de l'Atlantique Thomas Raddall et pour le prix Winterset. Son plus récent ouvrage, Duke (publié chez Pedlar Press en 2015), a remporté le prix BMO Winterset et a été présélectionné pour le prix de la fiction littéraire de Terre-Neuve-et-Labrador. Elle vit à Saint-Jean de Terre-Neuve en compagnie de ses deux chats.

parallax background

« Écorchée est une lettre d’amour stoïque adressée au chagrin, au Grand Nord, aux nuits de St. John’s, aux familles dysfonctionnelles et à l’infime possibilité de rédemption. Sara Tilley manie le désespoir, la comédie et tous les registres avec un égal talent et une grâce constante. Une voix complètement crédible et un roman formidable.»
Michael Crummey

« Je crois que Sara Tilley est l’une des étoiles montantes les plus prometteuses de la littérature terre-neuvienne. »
Shane Neilson, The Fiddlehead

ÉCORCHÉE

Les scènes rapides et concises de Écorchée, le remarquable premier roman de Sara Tilley, alternent entre le village de Sanikiluaq, dans les Territoires du Nord-Ouest (aujourd’hui Nunavut) et la ville de St. John’s, à Terre-Neuve ; entre la découverte de la culture inuit par la jeune Teresa Norman, à 12 ans, et la même Teresa qui, à 23 ans, tente de tourner la page sur la tragédie ayant marqué son année à Sanikiluaq. Teresa est l’innocente victime d’un grave malentendu culturel. Si personne n’est à blâmer, la souffrance est incommensurable. Avec brio, Teresa raconte les événements ayant précédé et suivi le traumatisme.

«Si vous aimez les mots, dit-elle, ils ne vous abandonneront jamais. Ils seront toujours là, à vous attendre patiemment dans leurs pages bien ordonnées. Je peux relire encore et encore les mêmes livres et continuer d’être étonnée, chaque fois, par un détail ou une nuance qui ne m’avait pas frappée jusque-là (…) Toujours, j’ai l’impression que l’histoire (…) a changé tandis que je suis restée la même, alors que l’objet est un objet, une chose inaltérable, et que c’est plutôt moi — mon cœur, ma langue — qui continue à me métamorphoser. »

Bien sûr, seuls les meilleurs livres appellent à la relecture, ceux qui sont l’œuvre d’écrivains qui aiment les mots et qui savent s’en servir. Dans Écorchée, tant pour rendre la voix de la jeune Teresa que pour donner la parole à son double plus âgé et plus sophistiqué, l’écriture est à la fois simple et aussi évocatrice que la poésie. Qu’elle décrive les mœurs des enfants Inuit ou la scène artistique contemporaine de St. John’s, Sara Tilley se tient toujours au plus près du lecteur. Écorchée est l’un de ces romans que nous souhaitons relire, parce qu’il nous happe et nous habite pour toujours. Le roman est parfois drôle malgré le tragique événement qui est au cœur du récit et ses conséquences déchirantes. Le passage à l’âge adulte n’a jamais fait l’objet d’une narration plus poignante. Écorchée est l’œuvre d’une auteure émergente douée d’un formidable talent.


568 pages / Prix: 29.95$ / ISBN 9782923896670 / Traduction Annie Pronovost

ÉCORCHÉE

Les scènes rapides et concises de Écorchée, le remarquable premier roman de Sara Tilley, alternent entre le village de Sanikiluaq, dans les Territoires du Nord-Ouest (aujourd’hui Nunavut) et la ville de St. John’s, à Terre-Neuve ; entre la découverte de la culture inuit par la jeune Teresa Norman, à 12 ans, et la même Teresa qui, à 23 ans, tente de tourner la page sur la tragédie ayant marqué son année à Sanikiluaq. Teresa est l’innocente victime d’un grave malentendu culturel. Si personne n’est à blâmer, la souffrance est incommensurable. Avec brio, Teresa raconte les événements ayant précédé et suivi le traumatisme.

«Si vous aimez les mots, dit-elle, ils ne vous abandonneront jamais. Ils seront toujours là, à vous attendre patiemment dans leurs pages bien ordonnées. Je peux relire encore et encore les mêmes livres et continuer d’être étonnée, chaque fois, par un détail ou une nuance qui ne m’avait pas frappée jusque-là (…) Toujours, j’ai l’impression que l’histoire (…) a changé tandis que je suis restée la même, alors que l’objet est un objet, une chose inaltérable, et que c’est plutôt moi — mon cœur, ma langue — qui continue à me métamorphoser. »

Bien sûr, seuls les meilleurs livres appellent à la relecture, ceux qui sont l’œuvre d’écrivains qui aiment les mots et qui savent s’en servir. Dans Écorchée, tant pour rendre la voix de la jeune Teresa que pour donner la parole à son double plus âgé et plus sophistiqué, l’écriture est à la fois simple et aussi évocatrice que la poésie. Qu’elle décrive les mœurs des enfants Inuit ou la scène artistique contemporaine de St. John’s, Sara Tilley se tient toujours au plus près du lecteur. Écorchée est l’un de ces romans que nous souhaitons relire, parce qu’il nous happe et nous habite pour toujours. Le roman est parfois drôle malgré le tragique événement qui est au cœur du récit et ses conséquences déchirantes. Le passage à l’âge adulte n’a jamais fait l’objet d’une narration plus poignante. Écorchée est l’œuvre d’une auteure émergente douée d’un formidable talent.


568 pages / Prix: 29.95$ / ISBN 9782923896670 / Traduction Annie Pronovost